Stephen King - Under the Dome

Publié le par Bing

"What did the scottish guy say on Lost ? “Don’t mistake coincidence for fate ?”
Maybe that had been it. Maybe it had. But Lost had been a long time ago. The scottish guy could have said Don’t mistake fate for coincidence."

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En voilà un que j'ai eu la chance de lire en V.O, parce que l'édition française en deux tomes rend l'achat plutôt inaccessible. Et maintenant que je peux me permettre la version originale ça permet surtout de ne pas attendre la traduction! Un petit tour sur un site web et hop! Dans la boite aux lettres en provenance directe des UK!

Mais je m'éloigne du sujet: Under the Dome!
Le pitch: une petite ville du Maine (What else ? Région de prédilection du King! On y citera même Castle Rock au passage. Et pour les plus attentifs une ou deux références à d'autres écrits du King; j'en ai compté pas plus de cinq, qui dit mieux?) se retrouve prise au piège sous un mystérieux champ de force. Plus rien ne sort et plus rien ne rentre. Et très vite c'est le chaos, accéléré à vitesse grand V par les divers personnages fous ou vraiment pas gentils; les politiciens et les ecclésiastiques, donc.

Une histoire qui pourrait être la petite sœur du Fléau, le surnaturel en moins. Bien entendu le Dôme est présent, mais l'histoire est plutôt celle des habitants de la petite ville et de leur réactions face à cet enfermement, le fait d'être coupé du reste du monde.
La liste des habitants présente dans les premières pages avec la carte de la ville pourrait faire peur, mais on apprend très vite à connaître et reconnaître chaque tête de pipe. Les morts facilitent aussi les choses, car il y en aura toute une flopée. Au début, avec l'apparition du Dôme, mais aussi tout au long du roman.

On pourra y lire une critique très forcée des petites villes qui voient d'un assez mauvais œil les nouveaux venus, mais aussi de le politique et de ses représentants souvent prêts à tout pour monter un petit peu plus sur l'échelle du pouvoir, quitte à s'appuyer sur un drame pour s'y hisser. La soif de pouvoir incarnée par Big Jim Rennie, mais aussi l'incompétence des personnes censées incarner ce pouvoir et qui sont très souvent manipulées dans l'ombre comme des marionnettes.
Impossible aussi de passer à côté du fanatisme religieux, qui voient une fin du monde partout et sont prêts à tout pour gagner leur place au Paradis.
tumblr_ljkcqyLmkf1qb5mt2.jpgLe méchant est également très très crédible et c'est en grande partie pourquoi j'ai vraiment apprécié ce roman. Enfin un Villain qui ne réfléchit pas ni n'annonce ses plans machiavéliques au héros en lui laissent le temps de s'enfuir. Non, Big Jim agit! C'est souvent très radical, mais c'est ce qu'on attend d'un vrai méchant, non ?
Pour ceux qui connaissent Deadwood, Big Jim sera ici l'équivalent d'un Al Swearengen moderne, c'est comme ça que je me le représentais en le lisant. Et ici les "Cotton Pickers" remplacent les "Cocksuckers" et il n'a pas peur de se salir les mains personnellement. Sans doute l'un des Villains les plus réussis du King.

La fin arrive très rapidement, presque brutalement et la vérité sur le Dôme semblera très certainement capillotractée pour une grande majorité, mais pour ma part j'en suis sorti plutôt satisfait.
Remember, the journey, not the destination ;)

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Horace, the true hero of Under the Dome

Bonus: Le site internet de la petite ville de Chester's Mill, où vous pourrez retrouver un bon nombre de références dt de lieux se trouvant dans le bouquin. Ça casse pas des briques, mais c'est chouette à découvrir après avoir terminé le livre.

"And you, Constant Reader.

Thanks for reading this story.

If you had as much fun as I did, we’re both well off."

Stephen King

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