Jeff Lindsay - Le Passager Noir

Publié le par Bing



Quatrième de couverture
Dexter Morgan, expert judiciaire à la police de Miami, est aussi un tueur en série. Quand la lune est pleine, une force obscure, qu'il appelle le Passager Noir, réveille en lui l'irrésistible Besoin de tuer.

Pour tenter de se débarrasser du dangereux sergent Doakes qui le traque, Dexter se doit de se conformer à son profil de parfait gentleman. Combien de temps avant que le Passager Noir l'oblige à se dévoiler ? Cependant les opportunités ne manquent pas. Et l'on connaît la règle d'or de ce Cher Dexter: il ne tue que ceux qui le méritent ...

Un psychopathe particulièrement redoutable sévit à Miami - un homme dont la perversité laisse Dexter sans voix. On comprend très vite qu'il faudra un monstre pour attraper un autre monstre ... Alors que l'appétit meurtrier de Dexter se réveille, sa sœur Deborah est impliquée dans la résolution de l'affaire et lui demande de mettre ses compétences au service de la police. Mais ce n'est que lorsque les jeux sont presque faits que Dexter peut enfin s'adonner à son hobby préféré: courir après sa proie. A moins que sa proie ne le rattrape en premier ...


Avis personnel
Je ne pouvais pas parler du premier sans continuer avec le second. Tout comme le premier tome, ce deuxième roman a inspiré la deuxième saison de la série Dexter. Mais cette fois, la série s'est éloignée encore plus du scénario de base, c'est ainsi que l'on retrouve ici une aventure presque inédite de notre cher Dexter.

Cette fois deux ennemis apparaissent: le sergent Doakes, qui fait partie de la police et se doute des activités de Dexter et le suit donc comme l'ombre de son ombre, l'ombre de sa main, l'ombre de son chien ... ou même l'ombre de sa valise (mais je m'égare). Aussi ce criminel particulièrement pervers, tout comme sa façon de tuer ses victimes, je vous laisse découvrir la modus operandi particulièrement effroyable.

C'est donc une suite beaucoup plus sombre que le premier opus. Plus sombre mais également beaucoup plus sanglant et jouissif. On partage la frustration de Dexter de ne pouvoir assouvir ses envies de meurtre, mais aussi son plaisir lorsqu'il y parvient (ou pas).

Extrait
(Petit passage, unes de mes lignes préférées)

"Il m'a toujours semblé préférable de penser avec mon cerveau plutôt qu'avec certaines parties fripées situées légèrement plus bas. Non, mais c'est vrai ! Les gens ne se voient-ils pas lorsqu'ils se mettent à soupirer et à se pâmer, tout larmoyants et ramollis, rendus complètement idiots par quelque chose que même les animaux ont suffisamment de bon sens pour expédier au plus vite afin de pouvoir se consacrer à des occupations plus sensées, comme trouver de la viande fraîche ?"

Publié dans Jeff Lindsay

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